Vous avez sûrement déjà vu un best-seller de la marque, ou déjà entendu ce nom. Retour sur une succès story à l’italienne…
A l’origine, c’est un ingénieur chimiste milanais (Giulio Castelli) qui souhaite changer le quotidien des italiens. On est en 1949, tout est à reconstruire et le plastique offre des possibilités infinies. Et sans le savoir, c’est cette volonté qui fera de Kartell un emblème du design italien…
Il commence par une série d’ustensiles ménagers que l’on doit à Gino Colombini.
Cette entreprise commence à produire aussi du mobilier de rangement modulaire en métal et en plastique (en 1956).
En 1963, sa femme, l’architecte et designer Anna Castelli Ferrieri donne un tournant dans la production de l’entreprise en développant le mobilier. Elle travaille des notions de praticité et multifonctionnalité avec des matières innovantes (la résine thermoplastique). C’est au cours des années 90 que la collection s’enrichit grâce aux collaborations avec de grands designers qui ont laissé leurs empreintes….Philippe Starck ou Patricia Urquiola par exemple.
En 1967, elle lance le Componibili au salon du meuble de Milan. Eléments colorés et empilables à l’envi, ils sont surtout pratiques. Plus de 50 ans après sa création, son succès reste intact. Les ré-éditions collent aux couleurs ou problématiques du moments.
La même année, Joe Colombo (designer italien également) invente la première chaise en ABS empilable grâce au procédé de moulage sous pression. Les techniques et matériaux ont évolué depuis mais cette chaise reste emblématique!
L’étagère Bookworm de Ron Arad date de 1993. Initialement en acier, elle est alors fabriquée en plastique par Kartell.
Outre ces pièces emblématiques, Kartell se renouvelle sans cesse en éditant de nouveaux talents. Je vous laisse aller regarder la chaise « ghost » de Starck, les chaises ou tables basses Patricia Urquiola, ou les suspensions de Ferruccio Laviani …