Les icôniques de DCW Editions

Pour certaines de ces stars des luminaires, vous les avez sans doute déjà croisées sans savoir qui était derrière…Pour celles que je vais vous présenter, c’est DCW Editions; l’éditeur des luminaires icôniques!


Here Comes the Sun, suspension créée en 70 par un designer toulousain, Bertand Balas.

Il l’avait ainsi nommée quelques jours avant la sortie du titre des Beatles mais n’a pas voulu garder le nom de peur d’un procès. Elle s’appela alors « the spring fountain ». Son origine? Il aimait contempler les couchers de soleil sur la Garonne. Il a alors dessiné une lampe qui donne l’illusion du soleil levant. La particularité c’est d’offrir une lumière directe et indirecte, dirigée vers le bas et réfléchie par l’intérieur de l’abat-jour, créant un halo de lumière qui n’éblouit pas. L’un des deux fondateurs de DCW possédait un exemplaire ancien. Il a retrouvé le designer et lui a proposé de relancer son modèle icônique. Aujourd’hui déclinée en 5 dimensions et finitions, son utilisation est déclinable du solo à la grappe de 3 au dessus d’une table. Et c’est devenu un incontournable de la déco…

Lampe Gras, l’intemporelle.

Comme bien souvent pour les idées de génie, (comme pour la lampe baladeuse par exemple…https://www.sophiepelc-decoratrice.fr/suivez-le-fil/), la conception originale est pensée pratique. Il s’agit de créer une lampe pour l’industrie et les bureaux d’étude. C’est un jeune ingénieur, Bernard-Albin Gras, qui en 1921 conçoit ce luminaire d’acier primé au concours Lépine! « Son support s’adapte à toutes les utilisations et lieux grâce à un écrou permettant de la fixer sur un établi, une machine outil ou d’une autre base stable.

Son architecture est simple : une base, une boule en bakélite, qui forme avec le support une articulation à rotule permettant des déplacements en tous sens. Le bras s’articule à une bielle via une genouillère, à un réflecteur mobile et orientable » voilà pour la description technique! Finalement, la lampe plait beaucoup, elle est éditée, s’installe sur les bureaux de la fonction publique. Le Corbusier l’adopte pour ses bureaux et ses maisons. Mallet-Stevens, Grey, Delaunay, Braque ou Matisse continueront d’installer la légende. Tombée un peu dans l’oubli ensuite, elle revient en force dans les années 80. Puis Starck lui redonne ses lettres de noblesse en 87 en l’utilisant dans une de ses maisons. DCW rachète le brevet en 2008 à la société Ravel, détentrice depuis 1927. Depuis, la lampe Gras se décline, s’adapte. La gamme est désormais bien plus large mais sans renier les fondamentaux.

Bernard Schottlander crée en 1951 une série de luminaires du nom de MANTIS.

Une fois n’est pas coutume, cette fois c’est la poësie qui va être à l’origine de cette élégante et gracieuse lampe! Et on perçoit tout de suite l’admiration pour Alexander Calder, non?

Le mouvement est la source d’inspiration de tout le travail de Schottlander : artiste, ingénieur-bricoleur, il met au point un système de pivot-contrepoids astucieux, et utilise des joncs de métal souples et résistants. L’abat jour, projeté comme un acrobate en l’air, reste unique. Ce lampadaire est constitué d’un pied rotatif à 360° qui peut être incliné dans 5 positions. L’abat-jour orientable permet de diriger la lumière avec précision dans toutes les directions.

La poésie de l’objet invite au rêve. L’élégance sur un fil…

Toute la série de ses luminaires joue sur la tension entre l’équilibre et le déséquilibre. Ils ont vraiment une allure de mobiles… semblant défier les lois de la pesanteur.

Pour découvrir plus en détail tous les modèles mais aussi d’autres designers édités par cette grande maison, c’est par ici: https://dcw-editions.fr/fr/apropos

Et vous, vous êtes plutôt poëte équilibriste ou lampe robuste d’usine? A moins que ce soit la douceur du coucher de soleil?…